Les inventaires

Présentation Statistiques 

Les inventaires

Avertissement
Les explications reprises, ci-dessous, correspondent à notre "Inventaire en ligne', tel qu'il a été conçu et tenu jusqu'en 2010.

Mais vu le succès rencontré par le site observation.be (créé en 2008), le fait que les observateurs CEBE y participent et le nombre de nouvelles observations qu'il fournit quasi en temps réel, l'inventaire CEBE a été délaissé et il y a donc lieu de se référer à ce site pour avoir le relevé exhaustif de tous ce qui a été observé au Moeraske et à l'Hof ter Musschen.

Certains inventaires de groupes sont néanmoins en cour d'actualisation et seront progressivement rajouté avec une mention l'indiquant clairement.


Les inventaires biologiques de le CEBE sont le résultat d'observations faites tant par les membres de la CEBE que par des collaborateurs spécialisés.

Les déterminations qui ont été certifiées par des spécialistes sont signalées par un symbole . Les autres espèces, signalées par le symbole sont quasiment certaines, mais en attente de certification par une autorité en la matière.

Les listes au format PDF qui sont proposées sont des fichiers créés, tout comme les listes, en temps réel sur base du contenu de la base de données au moment de l'affichage ou de l'impression.

 

Commentaires

Les inventaires biologiques de sites sont toujours et relatifs et partiels. En effet, ils sont relatifs car ils ne peuvent se limiter à une énumération d'espèces ayant ou non une valeur d'appréciation.

Un inventaire biologique, c'est certes cela, mais il faut aussi notamment tenir compte :

de la représentation quantitative des différentes espèces dont question, de l'environnement même du site (y a t'il d'autres sites naturels dans les environs ? comment se caractérisent-ils ?)
du rôle joué par le site pour la faune et la flore locales.
du biotope (ensemble des conditions du milieu) dans lequel s'inscrit le site.


Il est vain de vouloir comparer la richesse biologique du Moeraske avec celle d'un marais de la Haute-Sûre, comme celui-ci, d'ailleurs, avec un marais amazonien. La richesse biologique d'un site ne doit s'appréhender que par rapport aux sites qui lui sont géographiquement proches.

Les inventaires biologiques des sites sont aussi partiels, parce qu'il est rarissime que l'ensemble des animaux et des végétaux qui s'y trouvent aient tous été prospectés et identifiés. Très souvent, les inventaires existants sont assez complets pour les plantes supérieures et pour les oiseaux, voire pour quelques familles d'insectes. Pour le reste, généralement, ils se bornent à mentionner quelques espèces emblématiques.

La richesse biologique d'un lieu ne se limite cependant pas, pas plus qu'elle ne peut réellement en être déduite, à l'étude de deux ou trois groupes du vivant.

Très concrètement, les premiers inventaires du Moeraske et de l'HTM, débutés à la fin des années 80 et menés par des membres de l'association, ont tout d'abord concernés les plantes supérieures et les oiseaux. Les champignons, les amphibiens, les mammifères et les libellules ont suivi, ainsi que deux groupes d'insectes, les papillons diurnes et les staphylins, pris en charge par des " spécialistes " extérieurs à la Cebe.

Consciente du caractère trop parcellaire de ses inventaires, la Cebe a décidée, en 2000, d'intensifier le recours à des collaborations extérieures afin de combler certains manques (mousses, orthoptères, lichens, mollusques, araignées…) et afin de former plusieurs de ses membres à ces disciplines qui leur échappaient jusqu'alors.

Il a aussi été décidé de réactualiser tous les inventaires existants. L'année 2004 et la naissance du site internet de la Cebe, enfin, jouent aussi un rôle très importants quant à l'intensification de la réalisation de ces inventaires et ce plus particulièrement pour les invertébrés : le recours systématique à l'appareil photo numérique et les contacts, via la toile, avec des experts belges ou étrangers font de fait progresser ceux-ci à grands pas.

 


Localisations

Les inventaires biologiques concernent deux sites naturels : le Moeraske et l'Hof ter Musschen. Les sigles suivants sont utilisés :

Hof Ter Musschen
Périphérie Hof Ter Musschen
Espèce seulement présente en périphérie
Moeraske
Walckiers
Cfr ci-dessous.
Périphérie Moeraske
Espèce seulement présente en périphérie
Potager biologique du Houtweg
Espèces cultivées ou spontanées.
Aucune espèce spontanée indigène ne s'y trouve alors qu'elle ne serait pas présente au Moeraske.

 

Le "Walckiers", zone située à Schaerbeek, fait partie intégrante du Moeraske.

Toute espèce observée au Walckiers est donc reprise :

d'office avec la mention Moeraske .
mais aussi avec la mention Walckiers .


Un indique que l'espèce a été observée soit dans tout le Moeraske (Walckiers compris), soit soit dans la partie Walckiers seule, soit dans la partie non-Walckiers seule.
Le indique que l'espèce a été observée au Walckiers.

Une absence de mention ne signifie pas nécessairement que l'espèce ne soit pas présente dans tout ou partie du site, mais simplement qu'aucune observation n'y a encore été réalisée.
Les fiches individuelles se rapportant à chaque espèce permettent généralement de situer précisément le ou les lieux où les observations se sont faites.

N.B. : il existe encore un inventaire des plantes condimentaires du Jardin des plantes du Moulin d'Evere.

 


Critères de rareté

Ils varient de groupe à groupe. Ainsi, on aura :

Pour les Bryophytes :
On suit A.VANDERPOORTEN, A bryological survey of the Brussels-Capital region, in Scripta Botanica, 1997 qui partage l'ensemble du territoire de la Région bruxelloise en carrés de 1 km de côté. C'est sur cette base que la rareté des bryophytes est établie.
On reprend à sa suite : C=Commun   AC=Assez Commun   CC=Très Commun   R=Rare   AR=Assez Rare   RR=Très Rare..
Pour les Plantes supérieures :
Les abréviations utilisées par J.LAMBINON, Op cit. sont les mêmes et ont les mêmes significations que celles des bryophytes. La rareté est ici déterminée non pas par rapport à la Région bruxelloise, mais par rapport à une entité géographique plus importante qui est le "District phytogéographique Picardo-brabançon".
Pour les poissons, batraciens, reptiles, oiseaux et mammifères :
Des critères CEBE, explicités sous "valeurs possibles pour les statuts" (dans chaque fiche d'espèce), sont utilisés.

 

Référents taxonomiques

La nomenclature des espèces étant en mutation constante, nos inventaires se basent sur des référents taxonomiques qui sont soit des ouvrages de référence, soit des listes publiées sur internet.

Citons entre-autres :

Pour les Bryophytes :
SOTIAUX, A., STIEPERAERE, H. & VANDERPOORTEN, A. 2007. Bryophyte checklist and European red list of the Brussels-Capital Region, Flanders and Wallonia (Belgium). Belgian Journal of Botany 140(2):174-196.
Pour les Plantes supérieures :
J. LAMBINON, Nouvelle Flore de la Belgique, du Grand-Duché de Luxembourg, du Nord de la France et des régions voisines, 5e éd., 2004.
Pour les Poissons :
http://mrw.wallonie.be/cgi/dgrne/sibw/sibw.esp.list2.pl?VAR=Poissons, site du Ministère de la Région Wallonne - Direction Générale des Ressources Naturelles et de l'Environnement.
Pour les Batraciens :
ACEMAV (ouvrage collectif), Les Amphibiens de France, Belgique et Luxembourg, Mèze, 2003.
Pour les Reptiles
http://mrw.wallonie.be/dgrne/sibw/especes/ecologie/amprep/home.html, site du Ministère de la Région Wallonne - Direction Générale des Ressources Naturelles et de l'Environnement.
Pour les Oiseaux :
http://users.skynet.be/ch-web/index.htm, site de la Commission d'homologation de la société ornithologique AVES.
Pour les Mammifères :
http://www.kbinirsnb.be/cb/documents/regions/brussels/bru_mammals/brussels_mammals.htm, site de l'Institut Royal Belge des Sciences Naturelles.